Quand l’architecture des villes inspire nos organisations
Les villes racontent beaucoup des sociétés qui les ont construites. Certaines sont conçues comme des labyrinthes : quartiers séparés, rues étroites, espaces fermés. Elles favorisent l’isolement et ralentissent les échanges. D’autres au contraire misent sur des espaces ouverts : grandes places publiques, parcs, zones de rencontre, qui facilitent la circulation, la convivialité et l’innovation.
Et si nos entreprises fonctionnaient exactement de la même manière ?
Dans une société industrielle que nous avons accompagnée, chaque service travaillait dans son “quartier” : la production d’un côté, le commerce de l’autre, la logistique plus loin. Les projets avançaient lentement, les incompréhensions se multipliaient, et personne ne voyait la “ville entière”. En organisant des temps de rencontre transverses et en créant des canaux communs, les échanges se sont fluidifiés : comme une ville qui ouvre une grande place centrale et relie ses rues.
Dans une entreprise de services, nous avons observé l’effet inverse : trop d’espaces “ouverts”, où tout le monde était sollicité en permanence. Les salariés n’avaient plus de lieux de concentration, et la fatigue cognitive explosait. En réintroduisant des zones de “cloisonnement volontaire”, l’équilibre a été retrouvé.
Que retenir ? Comme dans une ville, une organisation saine doit trouver le bon mix :
- Un peu de cloisonnement pour donner des repères, préserver l’identité de chaque équipe et sécuriser certains processus.
- Beaucoup de ponts pour relier les services, créer des projets transverses et décloisonner les échanges.
- Des espaces ouverts où les idées circulent librement : réunions interservices, plateformes collaboratives, séminaires transverses.
- Des voies de circulation claires pour éviter les “embouteillages” de mails et de réunions.
- Les bénéfices sont tangibles :
- Plus d’innovation grâce à la diversité des regards.
- Moins de conflits liés aux silos et à l’incompréhension.
- Des salariés qui se sentent appartenir à une “ville commune” plutôt qu’à un quartier isolé.
- Plus de convivialité
Une organisation cloisonnée survit, une organisation ouverte prospère.Comme une ville, l’entreprise a besoin de places, de ponts et de routes pour relier ses habitants.





(réseau OPCALIA)

(ex OPCA TRANSPORT)

(ex OPCA DEFI)

(ex FORCO)

COMPETENCES


